Le 24 février 1974, Amand Delobel décède, son fils Charles Alphonse reste seul à la tête de la société jusqu'au 21 juillet 1977, date à laquelle il fait donation de la société à deux de ses trois enfants, à savoir Jean Pierre et Michel, âgés respectivement de trente et un et vingt neuf ans. Malheureusement Jean Pierre Delobel devait disparaître en août 2000.
L'activité de la société s'est très rapidement concentrée sur la fonderie d'aluminium, le sablage, le grenaillage et le corindonage . Fonderie de pièces de un à cent cinquante kilos en petites et moyennes séries, dans le milieu des années quatre vingt, 80% des pièces étaient destinées à l'exportation et, parmi les clients réguliers, on trouvait Howden Sirocco, la SNCF, la RATP, Berry Davidson, Alsthom et Neu, cette dernière commandant des éléments de ventilation pour la centrale nucléaire de Chooz dans les Ardennes. La société sera également régulièrement inspectée par le service de la Surveillance Industrielle de l'Armement en raison de certaines commandes passées entre 1983 et 1989 par l'Etat, elle a d'ailleurs reçu à cet effet l'attestation de qualité RAQ3 qui est équivalente au document AQAP-9 de l'OTAN. L'effectif atteindra jusqu'à une dizaine de salariés puis, à partir de 1995, descendra à quelques employés.
Mes remerciements vont à monsieur Michel Delobel qui a bien voulu perdre beaucoup de son temps pour répondre à mes questions, parler de son travail qu'il adorait et qui a fait don à l'association d'une quinzaine d'outils de moulage, de sa vieille machine à écrire Omnia utilisée jusqu'au dernier moment et de la plaque "Fonderie d'Aluminium A.Delobel et fils" qui ornait la porte du bureau .