Voilà vingt cinq ans, rue d’Haubourdin à Faches-Thumesnil, au coin des rues Carnot et d’Haubourdin se dressait, contre le mur des dépendances d’une ferme (aujourd’hui transformée en appartements, un échafaudage vis-à-vis duquel beaucoup d’habitants d’alors se posaient des questions. Le mur-pignon allait-il être rejointoyé ? Non. Alors pourquoi avait-il été dressé ? C’est le sujet explicatif de ce présent article.
Consultons le livret « Faches-Thumesnil et ses cartes postales du XXème siècle. A la page 22 sont deux vues du carrefour des « Quatre chemins ». Nous pouvons déterminer le coin où se trouvait un estaminet et, indiqué par le commentaire, la « cour du COLYSEE ».
Les petites maisons de celle-ci s’appuyaient sur les murs des dépendances de la ferme se trouvant rue Carnot. Erigée au XIXème siècle, comme beaucoup d’autres à Thumesnil, mais peu à Faches et plus de deux cents à Lille. elles ont été bâties par des propriétaires de terrains avides de revenus au moindre coût. Ils profitaient de l’afflux de population consécutif au développement de l’industrialisation.
Un habitant nous a communiqué une photographie de cette cour prise en 1910. Chacune de ses habitations comportait une pièce au rez-de-chaussée et une ou deux pièces au premier étage. Le puits commun se trouvait dans la cour proprement dite. En 1973 cette courée est déclarée insalubre à 100 %. (bulletin municipal « La Gazette » de juin de la même année). Aussi la démolition fut-elle programmée pour laisser la place au parking que nous connaissons aujourd’hui. C’est sur le pignon des bâtiments restants de la ferme que va être peinte une frise