Au tout début il y eut le ping-pong qui se déroulait dans des anciens bâtiments de l'école Notre-Dame qui ne servaient plus. Un premier bâtiment fut construit, en longueur, qui comprenait, côté cour, une petite salle qui servit de cantine à l'école, puis une salle avec une scène de théâtre surélevée et au-dessus une pièce permettant d'y ranger les décors et accessoires. Faisait suite une salle de gymnastique dotée de tout le matériel : barres fixes, cheval d'arçon, barres parallèles … Cette salle servait lors des représentations théâtrales pour accueillir le public.
L’équipe de basket « La Margueritoise » 1950
Debout de gauche à droite : Abel Meurillon, président, Roland Dupriez, Jean Vanceunebroeck, Maurice Thoilliez, Maurice Courouble, Paul Moreau
Accroupis, de gauche à droite : Jacques Guyon, Fernand Delecourt, Jean-Marie Dupriez
(source : archives du diocèse de Lille)
L'association sportive "la Margueritoise" fut lancée en 1947, avec Abel Meurillon. Des anciens bâtiments de l'école Notre-Dame ne servaient plus, deux salles de classe et une cour rejoignant une ruelle qui donnait sur la rue Kléber, à l'emplacement de la porte actuelle des Arcades. Cette ruelle fut déplacée d'une cinquantaine de mètres, elle se situe actuellement le long de l'ancienne ferme de la famille d'Etienne Plancq. Cette opération permit de faire une petite piste d'athlétisme et un terrain de basket qui cédèrent la place, par la suite, aux bâtiments actuels de l'école. Beaucoup d'adolescents pratiquèrent ces sports, sous la houlette notamment d'Anne Marie Deroubaix et de monsieur Laurent, journaliste à Nord Matin [note] pour la gymnastique et, pour le basket, de messieurs Meurillon et Moreau : Bogaerts, Delecourt frère et sœur, les frères Dupriez, Courouble, Poupard, Vanceunebroeck, Rauwel, Pilon, etc… Les équipes, il y en eut des féminines, furent affiliées à l'Union des Flandres dès que l'entraîneur les estima prêtes. Elles étaient encadrées par des adultes lors des déplacements avec le Dodge de l'abbé, les voitures des accompagnateurs prenaient ceux qui ne trouvaient pas de place dans le 4x4.