Bienvenue sur le site de l'Association Culturelle et Historique de Faches-Thumesnil.

EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

Rencontre du deuxième type

Selon la « classification Hynek » une rencontre rapprochée du deuxième type est l'observation d'un objet volant non identifié à moins de 150m et l'observation de preuves matérielles (traces) laissées sur le sol.

Georges Vancoppenolle (1923-2009), père de Lucien et Charline que tous les membres de notre association connaissent bien, m'a raconté plusieurs fois le phénomène étrange auquel il a assisté. Il habitait 155 avenue du général Leclerc - qu'on appelait route de Douai - en face de ce qui est aujourd'hui la résidence Rubens à Ronchin et qui, à l'époque, n'était encore qu'un vaste champ inculte.

« C'était en 1971, un dimanche. Le 19 septembre. Facile pour m'en souvenir : c'était le lendemain de mon anniversaire. Il était huit heures passées : nous avions terminé le dîner et je regardais le journal télévisé. Marie-Thèrèse rangeait la vaisselle à la cuisine et Charline, qui vivait encore avec nous, préparait ses affaires scolaires dans sa chambre. Quant à Zef, mon fidèle boxer, il dormait à mes pieds comme un bienheureux.

Soudain, il bondit sur ses pattes, comme si la foudre était tombée sur la maison. Pourtant, il n'y avait pas d'autre bruit que quelques voitures passant sur la route de Douai, devant la fenêtre. Mais à cette même seconde, une lumière violette a inondé toute la pièce ! Une lumière intense, comme si un soleil violet s'était levé à l'horizon.

Je me suis levé comme un ressort. Droit devant moi de l'autre côté de la route de Douai, j'ai vu deux boules lumineuses tomber sur le champ d'en face, là où se trouve la résidence Rubens, aujourd'hui. En fait, ces deux boules ne tombaient pas, comme auraient fait des pierres, mais descendaient très rapidement, un peu comme les fusées d'un feu d'artifice. Sauf que ces choses-là ne brûlaient pas comme des fusées d'artifice, c'était de belles sphères bien rondes, pas très grosses, qui émettaient une lumière rouge-violet presque aveuglante.

Je me précipitai à la fenêtre. Les sphères étaient tombées au milieu du champ, à cent ou deux-cent mètres de la maison. Je ne les voyais plus mais il y eut un éclair orange et les herbes sèches s'embrasèrent.

J'entendis les voisins s'agiter : eux aussi avaient vu le phénomène. Le feu d'herbes n'était pas très dangereux - il n'y avait aucune habitation très proche à l'époque - mais quelqu'un dût téléphoner aux pompiers, qui arrivèrent au bout de quelques minutes. Ils n'eurent même pas besoin de mettre une lance en batterie pour éteindre les flammes, il leur suffit de les étouffer en tapant dessus à coups de broussailles. Les voisins étaient sortis sur le trottoir et j'entendais leurs commentaires pendant que les pompiers achevaient leur intervention. Le soir tombait, il faisait trop sombre pour aller voir.

Le lendemain matin - je suis un lève-tôt : je sors toujours le chien avant de partir au travail - j'allai faire courir Zef dans le champ d'en face, comme je le fais habituellement.

Les gendarmes de Lesquin étaient déjà sur les lieux et examinaient attentivement une zone au milieu du champ. Au centre d'un cercle brûlé d'une vingtaine de mètres de diamètre, on discernait très bien les traces de deux foyers distincts où la terre avait été desséchée, durcie, mais pas noircie. On ne voyait aucune empreinte d'impact, aucun petit cratère tel qu'aurait pu en creuser une météorite ou... les jambes d'atterrissage d'une « soucoupe volante » comme à Quarouble en 1954 (voir encadré ci-dessous).

Mais, comme les gendarmes, mon attention fut attirée par des petits fragment brillants, là où les sphères avaient touché le sol. On eût dit de minuscules éclats de métal fondu - et je m'y connais [note] - que les gendarmes prélevèrent avec soin. Zef reniflait çà et là, mais l'odeur résiduelle d'herbes brûlées devait troubler son odorat.

Pendant quelques temps, tout le quartier parla des « boules de feu tombées à Ronchin » et puis tout le monde oublia cette affaire. »

Les prélèvements de métal furent analysés par le Laboratoire de la Chambre de Commerce de Roubaix. Il s'agissait d'aluminium et de magnésium extra-purs. Puis en 1975 le Laboratoire National de Métallurgie de Nancy approfondit l'analyse qui révéla que ce magnésium contenait un ion (groupe d'atomes électriquement chargé) inconnu sur Terre.

Quarouble 1954

Le 10 septembre 1954 à 22h30, Marius Dewilde, ouvrier métallurgiste logeant dans une maison de garde-barrière à Quarouble (Nord) aurait rencontré deux petits êtres vêtus d'un scaphandre et coiffés d'un casque. Ces Martiens montèrent dans « une masse sombre posée sur les rails » à moins de dix mètres de là, qui décolla verticalement dans le ciel, s'illumina puis disparut. Alertées, les autorités relevèrent de profondes traces sur les traverses de la voie.

Ce même jour, deux heures plus tôt, Antoine Mazaud, cultivateur à Mourieras (Corrèze) affirma avoir rencontré en bordure d'un champ un individu coiffé d'un casque qui l'interpella dans une langue inconnue. L'homme monta ensuite dans un engin en forme de cigare posé dans le champ, qui décolla à la verticale et disparut vers l'ouest « en ne faisant pas plus de bruit qu'une abeille »


L'année 1954 fut riche en observations d'objets volants non identifiés qu'on appelait alors Soucoupes volantes. Ma grand-mère Marie-Paule Séguy m'a raconté plus d'une fois :

« Un soir de l'automne 1954, Elie et moi revenions de dîner chez tes parents. Agrippée à son bras, j'admirais en marchant le ciel plein d'étoiles. Soudain, un disque lumineux est passé silencieusement au-dessus de nos têtes. La chose allait si vite que, le temps de crier à ton grand-père de lever le nez, elle avait disparu ! »

Bruno Escudié

Sources :
  • Des OVNIS sur le Nord. D. Loison. Pôle Nord 2013
  • Les mystères des OVNIS (cite Nord Eclair 16/10/54) internet
  • images : photos personnelles + internet